SCAN 3D

2.

La réalisation du scan

Les scanners permettent de numériser un environnement « station par station », chaque station étant une position fixe où le scanner statique (monté sur trépied) balaye l’environnement sur environ 320°. A l’inverse les scanners dynamiques permettent de numériser l’environnement tout en se déplaçant. Leurs capteurs émettent un faisceau lumineux balayant horizontalement et verticalement l’environnement jusqu’à la rencontre d’obstacles. La distance jusqu’à chaque obstacle est alors mesurée, afin de positionner un point dans l’espace. Chaque obstacle rencontré est représenté par un point. La précision de ce balayage et la portée du scanner sont basées sur la configuration choisie.

4.

Confection d’une maquette numérique

Le Scan to BIM, qui consiste à utiliser le nuage de points en tant que calque pour la modélisation de la maquette 3D/BIM d’un bâtiment. À partir de l’assemblage, nous créons une maquette 3D grâce à des logiciels spécifique comme Revit. Grâce à cette méthode, la modélisation d’un bâtiment est plus précise et elle est surtout basée sur une empreinte de la réalité, qui est particulièrement fiable pour tendre vers une maquette « as-built » du bâtiment (tel que construit). La vérification de la maquette se fait avec une visionneuses Navisworks, qui nous permettent d’insérer le nuage de points dans la maquette numérique existante. Ainsi, il est possible de détecter la différence entre les deux, l’une étant une représentation du réel, et l’autre le modèle géométrique vers lequel on souhaite tendre… Cette méthode présente des avantages, comme le pouvoir de mettre à jour la maquette numérique de conception en suivant l’évolution du chantier ou encore détecter d’éventuels conflits et réagir avant que ces derniers n’engendrent des surcoûts importants.